« L’Arc de triomphe, un patrimoine vivant »

Rencontre (conférence, lecture, dédicace)

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine 2023, venez assister à la première table ronde dédiée à la valorisation et à l’interprétation du monument pour connaître les multiples facettes de l'histoire de l'Arc de triomphe !

Vue de l'Arc de triomphe et de la barrière de l'Étoile, avec les pavillons de Ledoux.
  • Jeudi 14 septembre 2023

    19h30

  • Tarif unique : 13 € 

    Gratuité :
    – de 26 ans
    Personnes en situation de handicap
    Demandeurs d’emploi 
    Bénéficiaires des minimas sociaux
    Membres d’ICOM et d’ICOMOS

  • Minimum 18 ans

  • 1h30

    • Réservation obligatoire
    • Gratuits conditionnés à la présentation d’un justificatif valide sur place
    • Evènement non accessible aux personnes à mobilité réduites
    • Merci de vous présenter dans la salle du musée de l'Arc de triomphe 15 minutes avant la rencontre

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Présentation

Découvrez les multiples facettes de l'histoire de l'Arc de triomphe à l'occasion des  « Rencontres Patrimoniales », un cycle de tables rondes dédiées à la valorisation et à l’interprétation du monument ! La première rencontre s’inscrit dans la thématique des Journées européennes du patrimoine 2023 : le patrimoine vivant. Elle portera sur les connaissances, les rituels et les savoir-faire qui contribuent à raviver la mémoire de l’Arc de triomphe. La notion de « transmission » du patrimoine mémoriel, matériel et immatériel, sera particulièrement mise à l’honneur avec des invités d'exception. Les publics pourront ensuite prolonger la soirée avec une visite libre du monument et de sa terrasse.

Les intervenants

Isabelle Rouge-Ducos — Ministère de la culture

Docteure en histoire de l’art, Isabelle Rouge-Ducos a étudié dans sa thèse de doctorat l’Arc de triomphe dans sa dimension architecturale, sculpturale, esthétique et politique de sa création à 1945. Elle a publié des articles sur la sculpture monumentale et sur le sculpteur François Rude, sur le romantisme en sculpture, ainsi que sur les représentations politiques de l’art. 

Par sa formation à l’Ecole des chartes, elle a développé une spécialité sur les archives d’artistes et a exercé comme conservatrice du patrimoine dans différents services d’archives : elle a été notamment responsable des archives privées au Service interministériel des archives de France. Elle est chargée de cours d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre et à l’université de Nanterre. 

Isabelle Rouge-Ducos a travaillé comme conservatrice en chef au Musée des monuments français où elle était responsable des sculptures puis au Musée Picasso où elle gérait les archives et la bibliothèque de Pablo Picasso. Actuellement, elle est chercheuse à la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945, au Secrétariat général du ministère de la Culture.

Un commissaire du Comité de la Flamme sous l'Arc de triomphe

L’Union d’Associations La Flamme sous l'Arc de triomphe, est régie par la loi 1901.

Son but est de faire raviver la Flamme sur la tombe du Soldat inconnu et plus généralement l’entretien de la mémoire de tous les combattants français et alliés, tombés au Champ d’Honneur.

Le protocole des cérémonies journalières, est défini par les armées, sous l’autorité du Gouverneur Militaire de Paris.

Le président de « La Flamme » est le général de corps d’armée Christophe de SAINT CHAMAS.

Dominique Schneider — ICOMOS France (intervention préparée avec Isabelle Longuet)

Licenciée-ès-lettres, diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, diplômée du troisième cycle d’urbanisme de Sciences politiques, Dominique Schneider a débuté sa carrière dans le secteur privé en tant que responsable communication dans différentes agences et a ensuite intégré le secteur public à la Délégation à la Sécurité Routière, au ministère de l’Environnement, puis au ministère de l’Equipement avant de prendre la direction de la mission de la communication à l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées et ensuite celle du Conseil général des Ponts et chaussées. Elle a été chargée de mission au ministère du tourisme avant de devenir Secrétaire générale de la section aménagement et urbanisme du Conseil général de l’environnement et du développement durable.

Elle s’est ensuite tournée vers une activité d’organisation d’événements et c’est à ce titre qu’elle s’est engagée auprès d’ICOMOS France pour prendre en charge l’organisation de la 17ème Assemblée générale de l’ICOMOS en 2011. Membre du conseil d’administration depuis 2012, elle est devenue ensuite secrétaire générale de la section française de l’ICOMOS jusqu’en 2021.

A ce titre, elle s’est fortement impliquée non seulement sur les tâches administratives habituelles d’un Secrétariat général, mais aussi sur des dossiers de fond qu’il s’agisse de la thématique de la reconstruction, de celle de l’actualité de la charte de Venise ou  de la reconstruction de Notre-Dame, etc. Son implication à l’international l’a amenée à s’engager fermement sur la question de la francophonie. Elle continué à intervenir ponctuellement pour l’ICOMOS.

Elle est également chevalier de la Légion d’Honneur.

Isabelle Longuet a passé l’essentiel de son parcours professionnel au ministère de la culture (direction chargée du patrimoine et de l’architecture) puis dans une collectivité territoriale régionale. D’abord chargée des actions internationales et européennes et du suivi de ces politiques dans les instances européennes.

Elle s’est consacrée, à partir de 2010, à la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO,  comme « point focal » de la France pour cette institution, et animatrice, sous son égide, d’une coopération entre les professionnels français et d’autres pays qui s’est prolongée plusieurs années : la Convention France Unesco pour le patrimoine.

En 2010, elle a quitté le ministère de la culture pour prendre la direction de la Mission Val de Loire (outil de gestion et coordination de l’inscription de ce site au patrimoine mondial comme paysage culturel, porté par les Régions Centre-Val de Loire et Pays de la Loire.).

Elle est membre de la section française d’ICOMOS France (Comité international des monuments et des sites).

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